Cimetière de Briollay, situé Rue Roger Chauviré à Briollay
Tel : 02 41 42 50 28


Un peu d’histoire

Les trois cimetières
Outre les sépultures effectuées dans l’église, il existait depuis longtemps un petit cimetière, au carrefour de la Rüe et du chemin menant à Mirande (actuelle place O’Kelly). Le plan censif de 1760 (Arc. Dép. H 918) le fait figurer comme étant abandonné.

L’encombrement de l’église par les inhumations était devenu si important que l’usage s’établit, dans le courant du XVIIème siècle, d’enterrer les morts dans l’espace situé devant la façade nord de l’édifice. Ainsi se constitua un nouveau cimetière.
Le décret du 13 prairial an XII (12 juin 1804) va bouleverser l’ordre des choses. Il recommandait d’installer les cimetières hors des maisons, pour des raisons de propreté et de respect. S’appuyant sur cette disposition, les habitants se font fort, le 17 juillet 1820, de demander la translation, « le cimetière n’étant pas décent avec six ouvertures » ; les enfants jouaient sur les tombes. Le conseil municipal prend la décision le 4 octobre 1829.
Un terrain communal situé en bordure du chemin du Pâtis (rue Roger Chauviré) est aménagé : un troisième cimetière est ouvert le 12 mai 1830 et clôturé en juin 1831.
L’étroitesse des lieux nécessite, en 1884, une extension effectuée sur les plans de M. Guillon, agent voyer. La même année, un ossuaire, surmonté d’une croix monumentale en fonte, est construite au milieu du cimetière et bénit, le 2 novembre, par le chanoine René Bachelot curé de Saint-Serge d’Angers ; les corps des curés Bonneau et Piaumier seront déposés dans le caveau le 3 avril 1885.
On exécutera de nouveaux agrandissements, en 1970 et, en 2000, sera créé un « carré du souvenir » avec son columbarium.

Le monument aux morts
Après la première guerre mondiale, il était d’usage dans les communes de construire un monument aux morts pour perpétuer le souvenir.
Un projet artistique avait été proposé au conseil municipal qui le refusa, il se composait d’un piedestal gothique aux ailes déployées. Plus modeste, celui du sculpteur Rouillard, fut accepté et son prix couvert en partie par une souscription publique. L’ouvrage a la forme d’une colonne de pierre dure de Lavoux, décorée simplement d’une palme et d’une croix de guerre en bronze placée sur un degré. D’abord projetée place de l’église, son érection se fit en définitive dans le cimetière où il fut inauguré le 3 octobre 1920. 30 noms sont inscrits au titre de la guerre 1914-1918, 5 pour la guerre 1939-1945, 1 pour la guerre d’Indochine et 1 pour la guerre d’Algérie.

Source : extrait du livre « BRIOLLAY – Vieille terre féodale angevine entre les deux rivières » de Louis Maucourt
(Livre en vente en mairie – Prix : 20 €)

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site du cimetière 

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